Larmes amères au crépuscule
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Critique
L’appartement n’a pas bougé depuis les Trente Glorieuses. Inexorablement, le projet d’un nid douillet a pris la poussière, l’espace s’est figé. Dans le salon faiblement éclairé, la femme (Anne-Catherine Savoy) frissonne, un verre d’alcool fort pour unique compagnon.
Soudain, la tempête s’invite dans le corridor, un corps en manque d’équilibre percute les meubles. L’homme (Nicolas Rossier) paraît. Débraillé, il tonne, jure, promettant à sa compagne les pires sévices avant une fin atroce dans la salle de bains. Nullement désarmée, cette dernière confie à son tour son intention d’user de son fer à repasser à des fins sanglantes…
Une sinistre routineTout ça n’est rien d’autre qu’une sinistre routine: on se balance des insultes sur un tempo