A l’ombre du géant
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Roman » Qui se souvient aujourd’hui de Fedora? Mis à part les fans les plus farouches de Billy Wilder, pas grand monde en vérité. A sa sortie en 1978, ce long-métrage, l’avant-dernier du mythique cinéaste, est passé tel un éclair sur l’écran large des salles obscures avant de sombrer dans l’oubli. Merveilleux pour les uns, bizarre et mal fichu pour les autres, le film est au centre du nouveau roman de Jonathan Coe. Deux ans après Le cœur de l’Angleterre, troisième volet bouleversant d’une saga entamée avec Bienvenue au club, le natif de Birmingham imagine dans Billy Wilder et moi l’histoire de Calista, une jeune femme d’origine grecque entraînée par hasard sur le tournage de Fedora à l’été 1977. Trente-six ans plus tard, la même, devenue mère de famille et musicienne brillante, se souvient de ce périple initiatique qui lui permit de devenir l’assistante du producteur I. A. L. Diamond et la confidente de Wilder.
Au fil du récit, outre un cinéaste au crépuscule, on croise égal