Arsenic et belles dentelles
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Roman » «Pourquoi ne pas empoisonner votre femme?» Ces quelques mots, adressés à Monsieur Doudieux, tombent par inadvertance dans les mains de la principale intéressée, Madame Doudieux. De quoi chambouler cette dernière, qui finalement oubliera l’incident, mais conservera tout de même cette missive dans son secrétaire. Un bon réflexe. Car il semble bien qu’on en veuille à ce couple bourgeois, vivant dans le Paris de la Belle Epoque. A tel point que, dommage collatéral, un célèbre ténor belge décédera de cette menace bourrée d’arsenic et de rancœur. La coupable de ce drame est Marie Bourette, autrefois éconduite par Monsieur Doudieux. Pour elle, la vengeance est un plat qui rend froid comme la mort.
Pour écrire De fiel et de fleurs, Guy Chevalley est parti de la réalité, de la mort «accide