Ave Maria , pour que l’amour revienne
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Littérature » Comment l’Irak se vide de ses chrétiens. C’est ce que raconte l’écrivain irakien Sinan Antoon dans son dernier roman, Ave Maria, qui tresse faits réels et imaginaires. Troublant.
Vingt-quatre heures de la vie d’une jeune femme, Maha, étudiante en médecine, et de son oncle, Youssef, 70 ans passés. Avec ce temps bref, chargé néanmoins de siècles d’Histoire, Sinan Antoon, romancier irakien établi aux Etats-Unis, auteur du très remarqué Seul le grenadier (2017), compose un troublant Ave Maria. Son nouveau roman est adossé à la vie florissante et sanglante de l’Irak d’hier et d’aujourd’hui. Hier, c’était la civilisation assyro-chaldéenne, plusieurs fois millénaire, née en Mésopotamie. Aujourd’hui, c’est la communauté chrétienne d’Irak, descendante lointaine de cette civilisation à laquelle appartiennent l’auteur et ses deux personnages principaux, Maha et Youssef.
La jeune étudiante fraîchement mariée se cherche un avenir et veut fuir, avec son époux, l’Irak o