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Beigbeder, unennui sans fin

«La mort est de moins en moins une abstraction quand on dépasse la cinquantaine», affirme Frédéric Beigbeder dans son nouveau roman. © Jean-François Paga
«La mort est de moins en moins une abstraction quand on dépasse la cinquantaine», affirme Frédéric Beigbeder dans son nouveau roman. © Jean-François Paga
Beigbeder, unennui sans fin
Beigbeder, unennui sans fin
Publié le 13.01.2018

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Roman »   Dans Une vie sans fin, l’ancien lauréat des Prix Interallié et Renaudot se lance dans une égocentrique quête d’immortalité. Où l’on est presque soulagé qu’il n’y soit pas parvenu.

Faut-il encore lire Beigbeder? L’homme, indéniablement, sait s’écrire. Son iconoclasme trash, son ironie décapante et son égocentrisme décomplexé nourrissent des textes souvent divertissants, parfois habiles. En 2015, l’auteur de 99 francs avait même fait l’effort de ne pas parler que de lui dans Oona & Salinger, où il relatait la mystérieuse love affair du mythique écrivain américain avec celle qui deviendra la dernière épouse de Chaplin. Un roman dense et plutôt réussi. Alors oui, pourquoi ne pas tenter de suivre l’ancien prince poudré des nuits parisiennes dans Une vie sans fin.

Tuer la mort, voilà l’ambitieux projet de Beigbeder, au cœur de son nouveau livre. Une quête d’immortalité très documentée, qui naît d’une promesse faite à sa fille («à partir de maintenant, plus personne n

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