Bonjour là-haut
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Premier roman » Parcourir RosaBlanche, c’est avoir des émotions qui dévalent la pente, puis qui grimpent sur les sommets, c’est contempler la beauté de la langue et du paysage, c’est prendre un grand bol d’air frais et de nature sauvage. Les courts chapitres, baptisés du seul nom de l’altitude à laquelle on se trouve, racontent le périple d’un passionné de montage, s’éloignant de la ville quelques jours, seul. Le vent, les torrents, les pierriers, les pâturages… tout déclenche des bouffées de plénitude et d’absolu chez ce marcheur à l’esprit qui vagabonde aussi loin que ses pieds.
Dans son premier roman, le Lausannois Matias Jolliet entraîne le lecteur là-haut, dans cet espace qui laisse le temps de la réflexion, de la spiritualité, qui permet au corps et à l’esprit de dialoguer à nouveau. Un livre «tout en lyrisme contenu», dit la quatrième de couverture. Mais en poésie délicate, pourrait-on rajouter, encore ébouriffé par ce voyage. On y gagne tous quand la littérature pren