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Cidérantes disparitions

Romancier et journaliste de renom, Jérôme Garcin a publié récemment Le dernier hiver du Cid. Il sera la semaine prochaine à Genève. Avant-goût

Jérôme Garcin: «Je n’ai pas le pouvoir de sauver des vies, certes, mais en tant qu’écrivain je peux au moins les prolonger.» © Francesca Mantovani
Jérôme Garcin: «Je n’ai pas le pouvoir de sauver des vies, certes, mais en tant qu’écrivain je peux au moins les prolonger.» © Francesca Mantovani

Ghania Adamo

Publié le 29.02.2020

Temps de lecture estimé : 6 minutes

Entretien » Gérard Philipe est à la France ce que James Dean est à l’Amérique: un passant pressé, parti à l’aube de sa gloire, protégé par une beauté angélique et un talent radieux qui en font un mythe. «Les destins les plus éclatants sont brefs et cruels», écrit Jérôme Garcin dans Le dernier hiver du Cid. L’auteur, époux d’Anne-Marie Philipe, fille de Gérard, raconte dans ce roman les derniers jours de l’acteur-icône, fidèle à Jean Vilar, qui donna au Rodrigue de Corneille une aura sacrée, serra dans ses bras les plus belles femmes du cinéma et rendit jaloux leurs maris. Mort en 1959 d’un cancer, à 36 ans, Gérard Philipe est une «rock star», dit Jérôme Garcin, qui entre dans le passé de l’acteur comme dans une forêt, se frayant

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