Paul Greveillac » Plongeant dans la Chine maoïste, Maîtres et esclaves est un grand roman qui offre une véritable expérience de lecture.

Né en 1981, Paul Greveillac est fasciné par les ombres errantes de l’ancien bloc communiste. Après un premier roman, Les âmes rouges (Ed. Gallimard 2016, Prix Roger-Nimier), sur les affres de la censure dans l’URSS post-stalinienne et une biographie romancée du compositeur moderniste russe Alfred Schnittke (Cadence secrète, Ed. Gallimard, 2017), voici Maîtres et esclaves. Un fort roman de plus de quatre cents pages, échoué dans le dernier carré du Goncourt, qui retrace la vie d’un fils de paysans né aux confins de l’Himalaya. Et devenu peintre envers et contre tout au travers des tribulations de la révolution chinoise.

C’est d’emblée une véritable expérience de