Dewarrat, vieillir à l’avenir
Temps de lecture estimé : 5 minutes
Marie-Claire Dewarrat » En trois nouvelles comme autant de crépuscules futuristes, la Châteloise écrit la mort en face. Caustique et critique.
La mort rôde. Alors il faut l’écrire, jusqu’à la toiser avec cette salutaire fierté des vivants. La mort rôde et partout son aile froide semble planer dans l’œuvre de Marie-Claire Dewarrat. Déjà au creux de L’été sauvage, recueil de nouvelles avec lequel elle faisait en 1985 une entrée remarquée en littérature. Puis surtout dans ce Carême d’un homme drapé de chagrin, endossant le deuil de son fils comme raison d’exister: honoré par le Prix Dentan puis repris en poche par Actes Sud, ce premier roman imposera la Fribourgeoise en écrivaine incontestable. Avec Mémoires vives en 2007, elle collectait encore des récits de personnes âgées