Du rire en tranches saignantes
Temps de lecture estimé : 1 minute
Roman » Végétariens s’abstenir! Le dernier roman d’Olivier Sillig évoque une boucherie près des Abattoirs de Paris. Autour du commissaire Confit, on meurt de manière sanglante. Sous sa couverture voyante, Jambon dodu s’avère une tuerie. Sans jeux de mots.
Et des jeux de mots, il y en a pléthore dans ce texte. L’auteur développe astucieusement mille et une plaisanteries autour du champ lexical de la viande. Dans Jambon dodu, les personnages s’appellent Braisé ou Rognon. D’une victime de sexe féminin, l’auteur dit qu’«elle est morte, Adèle». Entre les calembours potaches et les quiproquos subtils, le lecteur s’offre une pinte de bon sang.
Certaines pages mettent la pédale douce sur l’humour verbal. Qu’à cela ne tienne! Jambon dodu est truffé de références poéti