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Farinet revisité

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Publié le 05.09.2020

Temps de lecture estimé : 1 minute

Alain Bagnoud » Davantage d’argent, d’amour, de vie. Quoi de plus légitime? Ces ambitions semblent inaccessibles dans le Valais du XIXe siècle décrit par Alain Bagnoud dans La vie suprême, roman tout juste distingué par le Prix Edouard Rod. Dans une langue rude qui exprime la dureté des temps, l’écrivain met en scène un jeune homme, Besse, ébloui par le faux-monnayeur Farinet. Personnage paradoxal, aimant se montrer mais obligé de se cacher, suspect d’escroquerie auprès de ceux qu’il a ralliés à son projet: produire de fausses pièces de vingt centimes.

Mais Farinet n’est qu’un prétexte. Au cœur de La vie suprême, il y a Besse, un gars intelligent qui trouve sa voie et en paie le prix. Son idylle avec Laurence s’avère touchante mais sans passion. Farinet transfigure ces deux personnages désireux de vivre mieux: «C’est que, quand même, on aura senti qu’on vivait. Et ça, c’est éternel.» Besse qui veut la richesse et Laurence la passion sont de ceux qui se sont levés pour décors

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