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Guides de voyage, Usages du monde

Compagnon du touriste depuis deux siècles, le guide imprimé est toujours florissant. Mais les écrivains ne seraient-ils pas notre meilleure boussole?

Tant les écrivains voyageurs (ici Ella Maillart en Chine, 1935) que les auteurs de guides (ici ceux de Claude Baechtold), nous ouvrent l’horizon. © Editions
Tant les écrivains voyageurs (ici Ella Maillart en Chine, 1935) que les auteurs de guides (ici ceux de Claude Baechtold), nous ouvrent l’horizon. © Editions

Thierry Raboud

Publié le 14.09.2019

Temps de lecture estimé : 7 minutes

Littérature » Ils guident notre imaginaire, éperonnent nos envies d’ailleurs. Les écrivains voyageurs se sont donné rendez-vous à Sion la semaine prochaine, à l’enseigne du Festival du livre suisse: la littérature buissonnière y sera de nouveau à l’honneur, portée par l’aventurière Sarah Marquis qui a osé réveiller le tigre de Tasmanie. Des baroudeurs qui nous convient au seuil des lointains, ces horizons mystérieux que les guides touristiques se contentent de documenter, de baliser.

Partir. Mais faut-il suivre les sentiers battus par le Routard ou les pas inspirés d’un Stendhal, rêver avec Bouvier ou le Lonely Planet? Sur le papier cohabitent ces deux manières d’arpenter l’inconnu. Leur opposition, qui accompagne la naissance du tourisme moderne, est au cœur d’un bel ouvrage intitulé Vaut

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