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James Ellroy, l’œuvre au noir

L’écrivain américain continue d’évoquer les heures sombres de Los Angeles dans La Tempête qui vient, fresque policière définitive

L'écrivain américain James Ellroy pose lors d'une interview accordée à l'agence de presse EFE à Madrid EPA/Emilio Naranjo © EPA/Emilio Naranjo
L'écrivain américain James Ellroy pose lors d'une interview accordée à l'agence de presse EFE à Madrid EPA/Emilio Naranjo © EPA/Emilio Naranjo

Jean-Philippe Bernard

Publié le 22.11.2019

Temps de lecture estimé : 6 minutes

Polar » Voici venir la fin des temps. En ce 31 décembre 1941, le déluge annoncé par les Saintes Ecritures noie la cité des Anges. Le soleil a disparu, volé par on ne sait trop quel démon hilare. Bientôt 1941, année maudite, va mourir dans le fracas des feux d’artifice. Tout ça, c’est pour le folklore, car le cœur n’y est pas. De fait, 1942 ne s’annonce pas sous de meilleurs auspices. La Californie, comme l’Amérique tout entière, est encore sonnée par l’attaque japonaise sur Pearl Harbor qui, le 7 décembre dernier, a éparpillé la flotte US façon puzzle. Désormais, les «Japs» sont perçus comme les individus les plus vils de la terre, des sous-hommes dont il faut se débarrasser avant d’espérer le retour des jours heureux. Même ceux qui, hier encore, vivaient parfaitement int&ea

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