Jardin des orpailleurs
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Jean-Louis Kuffer » L’œuvre du chroniqueur littéraire n’est qu’éparpillement, pensée critique effeuillée en infinis billets, notules et articles. Après une longue épopée professionnelle et intellectuelle, il peut alors s’avérer tentant de nouer la gerbe de ses textes évadés. Bertil Galland l’a fait dans les huit volumes de ses Ecrits, Jean-François Duval a réuni ses grands entretiens dans Demain quel Occident?, paru l’an passé. De Jean-Louis Kuffer, plume critique parmi les plus éloquentes de ce coin de francophonie, on lisait la belle prose imagée dans 24 heures mais aussi dans une vingtaine d’ouvrages parus au fil d’un demi-siècle de lectures et d’écriture. Voici alors ses Jardins suspendus, où les souvenirs viennent festonner cinq décennies d’attention portée à la Littérature majuscule.
Il serait évidemment injuste de n’y voir qu’un opportuniste amalgame de textes repris aux ouvrages ou carnets numériques où ils ont paru. C’est un spectacle où le verbe est magistralement