John Steinbeck » Surtout connu pour son opus phare, Les Raisins de la colère (1939), trépidante saga d’une poignée de naufragés de la Grande Dépression, John Steinbeck revient en librairie avec le journal de travail, inédit en traduction française, qu’il tenait à l’époque de l’écriture de son roman emblématique.

Plongée dans les affres de la création, ce texte vibrant en dit beaucoup sur la personnalité et les tourments de l’auteur établi en Californie. Là même où nombre de victimes de la crise de 1929 ont abouti pour se relancer dans la vie. Steinbeck livre le détail de son cheminement romanesque, couplé à ses soucis quotidiens, sa vie avec Carol, dont il divorcera plus tard, ses déprimes, sa dépendance à l’alcool, qui n’est pas toujours un stimulant. On découvre que l’auteur a écrit relativement vite son chef-d’œuvre, entre juin et octobre 1938, précédé de nouvelles, mais aussi d’ébauches qui ont été détruites. Les deux dédicataires du roman figurent ici en bonne place. Ca