L’amour d’Hodler
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Daniel de Roulet » Quel bonheur pour nous que Ferdinand Hodler ait connu Valentine Godé-Darel, cette jeune Parisienne cultivée rencontrée en 1908, qui deviendra son modèle, puis son amante! Sans cet amour et son influence, jamais ne pourrions-nous contempler le Léman à la manière hodlérienne, là où se retrouvent dans le paysage les lignes douces et pures du corps de l’amante; jamais n’aurions-nous connu le «style tardif», presque abstrait de ses plus belles toiles, loin des grands sujets héroïques. Sans compter le bonheur qui irradie certains tableaux comme Splendeur des formes. Oui, sans Valentine, Hodler n’aurait pas été Hodler.
Telle est la thèse développée par Daniel de Roulet dans une lettre riche et émouvante qu’il adresse au peintre dont on célèbre cette année le centenaire de la m