L'«Etat des Choses», reflet d’une génération créatrice
Le magazine Etat des Choses, fondé par Maxime Barras, sort son deuxième numéro. Il met en lumière de jeunes artistes fribourgeois
Jérémy Rico
Temps de lecture estimé : 10 minutes
Publication » Maxime Barras reçoit chez l’imprimeur fribourgeois Serge Perroud. Les lieux exhalent une forte odeur d’encres, pourtant enfermées dans une collection bariolée de pots de yaourt. Le médiamaticien de 24 ans mène la visite, détaille le fonctionnement des machines d’où sortent depuis des dizaines d’années les papiers gaufrés ou dorés. Habitué à travailler derrière un ordinateur, il dit son amour de ces lieux, de ce contact charnel avec la matière. Il confesse toutefois: l’Etat des Choses n’est pas imprimé sur ces rotatives patinées. Le jeune magazine d’art qu’il a créé l’été passé doit son existence physique au copieur tout à fait récent situé dans la partie arrière de l’atelier.
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Le fondateur