L’Histoire en guise d’adieu
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Roman » Disparu en décembre dernier, Jean d’Ormesson (photo Charly Rappo) nous a laissé un roman posthume, Et moi, je vis toujours. Le titre pourrait passer pour ironique, mais il n’en est rien: l’académicien, entré dans la Pléiade en 2015, a encore quelque chose à nous dire de l’Histoire; de la grande Histoire du monde qu’il connaît si bien.
Engagé dans une traversée des âges et des continents, sillonnant l’Europe, l’Amérique ou l’Afrique, entre les temps anciens et la modernité, le récit prête sa voix à différents personnages, connus ou anonymes. Tour à tour, l’assassin d’Archimède, la maîtresse de Napoléon ou la serveuse d’une auberge fréquentée par Molière et La Fontaine racontent leur existence et partagent leur point de vue sur le monde, les arts, la littérature ou les sciences.
Peu à peu, l’Histoire revit. Telle une grand-mère bienveillante au coin du feu, elle se dévoile au lecteur attentif et assagi. Malgré les nombreux événements relatés, le dernier roman de