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L’impossibilité de l’oubli

Daniel Fattore

Publié le 18.10.2014

Temps de lecture estimé : 1 minute

Frederika Amalia Finkelstein 

Oublier Auschwitz. Mais être taraudée par le devoir de mémoire, quand on est descendante d’une famille juive européenne. Jusqu’à l’insomnie. Salué par le Prix Nobel de littérature Jean-Marie Gustave Le Clézio, le premier roman de Frederika Amalia Finkelstein, L’Oubli, est un ouvrage important. Sa présence sur la liste de papables du Prix de Flore le confirme.

L’Oubli met en scène Alma, une jeune Parisienne juive qui n’a pas connu la guerre, boit du Coca, écoute Daft Punk, vibre aux courses de chevaux et joue aux jeux vidéo, dans un souci de divertissement. Au fil de pages qui tiennent de la philosophie et de l’autofiction, le lecteur découvre un personnage tiraillé entre l’image attendue de la juive descendante des victimes du nazisme et la volonté d’oublier.

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