Littérature » Une énigme. Equation irrésolue à une seule inconnue: sa mère. Femme secrète qui «ne s’était jamais confiée à personne, pas même à ses enfants». Alors Christophe Boltanski se fait épieur, tient sa proie à portée de phrase, tourne autour de cette présence fuyante en consignant faits et gestes dans un roman qui est un polar et un tombeau. «Elle était quand même assez particulière. Elle passait ses journées au lit à bouquiner, à boire des cafés au lait et à fumer… Elle était hantée par ses obsessions, enfermée dans une paranoïa qui nous faisait peur. L’enquête policière me semblait être la meilleure forme pour prendre sa folie au sérieux et raconter son histoire», éclaire le fils lorsqu’on le rencontre c