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La peur 
au ventre

Les Suisses seraient-ils anxieux? Oui, si l’on en croit Peter Utz, qui examine la grande littérature helvétique habitée par la Culture de la catastrophe

Friedrich Dürrenmatt, La catastrophe (1966), évocation cataclysmique où le peintre fait écho 
aux préoccupations de l’écrivain. © DR
Friedrich Dürrenmatt, La catastrophe (1966), évocation cataclysmique où le peintre fait écho 
aux préoccupations de l’écrivain. © DR

Ghania Adamo

Publié le 15.04.2017

Temps de lecture estimé : 5 minutes

Littérature » Vu de l’étranger, l’Helvète est quiet. Dites à un Anglais ou à un Espagnol que les Suisses sont taraudés par l’angoisse des cataclysmes, et vous verrez leurs yeux exprimer un grand doute. Pourtant, l’inquiétude constitue bien un des traits identitaires de ce pays, palpable à travers la grande littérature helvétique. La preuve par la Culture de la catastrophe, passionnant essai de l’auteur alémanique Peter Utz, professeur à l’Université de Lausanne, qui explique dans son ouvrage comment, depuis le XVIIIe siècle jus­qu’à nos jours, la crainte du pire «se transforme en ferment de la créativité littéraire». Entretien.

Incendies, avalanches, ­éboulements et autres crues agitent les littératures suisses, dites-vous. D’o&ugr

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