La poésie à l’échafaud
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Christophe Gaillard » L’écrivain valaisan plonge aux heures les plus sombres de la Révolution française pour réhabiliter André Chénier, poète qui aiguisait ses vers comme ses bourreaux leur guillotine. Magistral.
«Ils ont tué le poète!» Et sa tête tomba, tranchée, dans une indifférence à peine troublée par ce cri venu d’une foule parisienne cherchant là quelque désolante distraction. C’est ainsi que finit Jean-Antoine Roucher, versificateur adulé puis oublié, honnête homme dont le principal tort fut de «ne pas être de son temps», en ce temps où écrire pouvait conduire directement au billot.
Un cri funeste sur lequel s’ouvre La glorieuse imposture de Christophe Gaillard, ample chronique historique où les heures les plus sombres de la Révolution fra