La réalité fixée au 25e étage
Le photographe Pascal Greco vient de faire paraître un ouvrage sur Hong Kong. La mégapole s’y retrouve figée en noir et blanc par un Polaroid
Aurélie Lebreau
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Architecture » Pascal Greco n’a que 40 ans, mais il pourrait avoir traversé plusieurs vies déjà. Grand gars d’un mètre nonante, sa voix porte dans ce café proche de la gare de Lausanne. Photographe, vidéaste, amoureux de l’Orient, arpenteur de vieilles usines d’Europe de l’Est, ancien mannequin, employé de commerce bancaire de formation, les phrases de ce Genevois paraissent s’assembler dans un immense tourbillon, plutôt joyeux. Il boit un jus d’oranges pressées, souhaiterait une tarte aux fruits, se contentera finalement de son liquide vitaminé, faute du dessert fantasmé. Il s’est attablé pour parler de son dernier ouvrage, sobrement baptisé Hong Kong et plutôt élégant dans sa parure de toile noire. Dans lequel il a réuni 135 Polaroid se distinguant des images préconçues que l’on pourrai