Le mot avant l’image
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Michael Mann » Le réalisateur américain imagine dans un roman ambitieux la suite de Heat, son film mythique. Inattendu mais convaincant.
Le jeu du chat et de la souris revisité à travers le fracas des armes automatiques vomissant les balles dans Los Angeles éclairé par une lumière bleue électrique. C’est une image qui vient instantanément lorsqu’on pense à Heat, le polar urbain de Michael Mann daté de 1995. D’un coup, Mann, qui préparait son affaire depuis les années 80 (Le Solitaire en 1981, Le Sixième sens en 1986) a fait basculer le cinéma d’action dans une ère nouvelle, violente et ultrastylisée.
Les antihéros de Heat, Neil McCauley (Robert De Niro), le braqueur à sang froid, et Vincent Hanna (Al Pacino), le flic extraverti enragé, ont tellement marqué le cinéaste que ce dernie