Aliénor Debrocq trifouille la fiction pour parler de l’écriture. Et c’est très bien.

Un livre où la réalité et la fiction se confondent? Non, c’est un cliché, et la narratrice, Clara Clossant, fait tout pour éviter les clichés littéraires. Elle rédige des notices de catalogues, mais est un écrivain du dimanche à la critique acérée. Elle méprise Marcus Klein, un auteur à succès. Ou plutôt le jalouse. Enfin il l’énerve, elle veut se glisser dans son quotidien, l’espionner (comme une disciple de Sophie Calle) et en faire un roman.

Au fil de ces pages, où la fiction déborde des cadres – il faut bien l’admettre tout de même –, elle raconte sa «mission» comme assistante personnelle de Marcus Klein, fraîchement arrivé à Bruxelles. Elle