Le tire-fesses d’un dépressif
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Gilles Paris » «Ce livre n’est pas une autobiographie, mais des éclats de vie pour mieux comprendre les méandres de la dépression», avertit Gilles Paris au début de Certains cœurs lâchent pour trois fois rien. En un récit, il offre son témoignage de dépressif à répétition. Pour l’auteur, ça arrive après chaque livre écrit – même après son succès, Autobiographie d’une courgette, adapté au cinéma par le réalisateur suisse Claude Barras.
Sortir d’une dépression, dit-on, c’est remonter la pente. Prenant le stéréotype au mot, l’auteur évoque son «tire-fesses», fait de rites et d’émerveillements, par exemple au cinéma. Ce tire-fesses agit aussi lorsque l’auteur évoque le sport, qui le dope à grands coups d’endorphine. Ces moments tranchent avec les tentatives de suicide ou la vie nocturne à la recherche de chaleur. Si le narrateur met en mots francs ses huit dépressions, s’il salue, ému, ses soutiens, à commencer par son mari Laurent, il crie aussi à la face des fantômes d’hier, à