Les copains Lador
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Revue » Belle chambre d’écho des lettres romandes, La cinquième saison ouvre ses portes aux «copains d’abord». Thématique qui inspire ici une brassée de textes fort inégaux mais parfois non dénués d’originalité. On s’arrêtera aussi aux vers piranésiens du poète Laurent Cennamo, qui n’hésite pas à voir en Fribourg un «musée désert»; enfin à ces pages critiques qui sont un point de vue courageusement engagé sur ce qui se publie ici mais aussi ailleurs.
Ce neuvième numéro de la revue littéraire romande se complète d’un bel éclairage offert aux «librairies marginales», dans lequel Albert le Grand figure en bonne place. Mais ce qui en fait toute la saveur, c’est bien le dossier spécial consacré à Pierre Yves Lador. Cet «ado lettré perpétuel», dont l’écriture-dédale est l’une des plus follement déroutantes de notre paysage littéraire, est ici croqué avec gourmandise par quelques plumes amies. L’écrivain vaudois y apparaît en hurluberlu réfractaire, en moraliste et prestidigitateur