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Les mots qui enferment

Les mots qui enferment
Les mots qui enferment
Publié le 10.09.2022

Temps de lecture estimé : 1 minute

Premier roman » Parler à un ficus ou à un analyste, quelle différence? Ça revient à se morfondre dans un ascenseur en panne. Confessions à un ficus, premier roman de la Valaisanne Catherine Logean, campe Geoffroy Despond, antihéros paumé entre un job de saisonnier agricole, une mission de chef de produit et une activité d’acteur de théâtre. Par le biais de la parole des personnages, l’auteure révèle à quel point les mots enferment. Elle manie la caricature pour affirmer l’absurdité asservissante des éléments de langage de l’entreprise ou des sectes. C’est spécialement déstabilisant lorsqu’elle anime une metteuse en scène qui cache son manque de leadership derrière un verbiage abstrus. Et au fond, c’est quand les collègues féminines agricoles du personnage principal manœuvrent pour le jeter dans les bras de Marie-Josée que la vie paraît prendre un tour concret.

Le lecteur découvre ce qui cloche avec Geoffroy Despond. Celui-ci est attachant à force d’être à côté de la plaque.

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