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Les nouveaux décadents

Erratiques et outranciers, Michel Houellebecq et Quentin Mouron signent le retour d’un pessimisme social qui hantait déjà la fin du XIXe siècle

Le fossoyeur de la France heureuse ... © Philippe Matsas
Le fossoyeur de la France heureuse ... © Philippe Matsas
... et le dandy sardonique des lettres romandes sont de retour en librairie. Et ce n’est pas joyeux. © Fabien Wulff-Georges
... et le dandy sardonique des lettres romandes sont de retour en librairie. Et ce n’est pas joyeux. © Fabien Wulff-Georges

Thierry Raboud

Publié le 04.01.2019

Temps de lecture estimé : 7 minutes

Littérature » «Religion, mœurs, justice, tout décade, ou plutôt tout subit une transformation inéluctable. La société se désagrège sous l’action corrosive d’une civilisation déliquescente.» A lire le premier numéro de la revue Le Décadent, paru en avril 1886, ça ne rigolait pas en cette fin de XIXe siècle… Un climat pessimiste entretenu par une constellation d’écrivains français dont les textes marient humour provocateur et désespérance maladive. «Tout est névrose!», crie Octave Mirbeau, tandis que Huysmans signe avec A rebours le manifeste romanesque de cet esprit fin de siècle qu’on appelle décadent.

Autre siècle, autres mœurs. Et pourtant, deux romans de cette rentrée font à nouveau planer le spectre du décadentisme littéraire.

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