Les testaments moins percutants que La servante écarlate
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Dystopie » Avec Les testaments, la Canadienne Margaret Atwood a écrit la suite de La servante écarlate.
Soyons honnêtes: difficile de se plonger dans Les testaments de Margaret Atwood sans avoir lu La servante écarlate ou vu la série dérivée. Le roman dystopique de la Canadienne, primé par le Booker Prize, est la suite, quinze ans après des événements racontés dans son livre, sorti lui, il y a plus de trente ans. L’auteure ne rappelle pas dans le détail le fonctionnement de Galaad (anciennement les Etats-Unis), un pays totalitaire qui classe les êtres humains en des catégories bien distinctes, et notamment les femmes. Ces dernières peuvent être Epouses (les femmes des Commandants, des maîtresses de maison), Servantes (passant de famille en famille pour la reproduction), Marthas (des domestiques) ou Econos (des pauvres dont on parle peu).
Le problème, dans ce monde, est que les enfants sont rares, souvent difformes, soumis à une mortalité inquiétante. Cette nouvelle soc