Inédits » Elles sont dialogue et horizon. Les revues comme des passages, des ponts où l’on s’élève pour mieux voir ce qui bouillonne, que l’on traverse vers d’autres rives. Ainsi ouvre-t-on avec curiosité ces récentes livraisons romandes.

Quelques plumes bien connues sont au sommaire de La Revue de Belles-Lettres: Bruno Pellegrino plongé dans le tiroir de l’enfance, Pierre-Alain Tâche en promenade triestine où tremble l’ombre du Rilke élégiaque. On la retrouve plus loin, dans une nouvelle de l’Argovien Hermann Burger et dans le sillage qu’elle trace. Plusieurs traductions de l’allemand font d’ailleurs la richesse polyphonique de ce volume, comme un écho au dernier Viceversa littérature.

Annuelle, cette revue trilingue ouvre, elle, ses pages à Zsuzsanna Gahse, Grand Prix suisse de littérature 2019, dont les écrits n’ont que rarement été offerts au lecteur francophone. C’est ici un bel aperçu de son univers de «mots qui palpitent» entre prose et poésie. Une brassée d’iné