Pierre Voélin, consentir aux ténèbres
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Poésie » En ses fondations et ses prolongements, l’œuvre du poète transfrontalier s’augmente de deux recueils.
Une œuvre comme une arche, lancée par-dessus le temps et les rivières de l’oubli. Ample et porteur de mémoire, le verbe de Pierre Voélin semble une voûte dont les piliers se dévoilent: voici deux recueils que séparent plusieurs décennies d’engagement poétique. En 2017, les belles Editions Fata Morgana faisaient déjà reparaître, avec Sur la mort brève, les quatre premiers ouvrages de ce poète de la frontière établi à Fribourg. Solides fondations de l’œuvre que cette récente livraison, chez le même éditeur, met également en lumière pour mieux la prolonger.
Bien que le peintre Alexandre Hollan les orne tous deux de ses arbres en fusain tremblé, la réédition des Bois calmés et le nouveau recueil Arches du vent ne forment pourtant pas un véritable diptyque, tant leur tonalité diffère. Les échos d’un texte à l’autre sont certes nombreux et permettent de mesurer la p