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Procès verbaux

D’une rentrée à l’autre, le règlement de comptes familial s’affirme en genre à part entière, sous couvert d’autofiction. Peut-on tout écrire?

Procès verbaux
Procès verbaux

Thierry Raboud

Publié le 19.09.2020

Temps de lecture estimé : 7 minutes

Littérature » Certains lavent leur linge sale en famille, d’autres en librairie. Justifiés par la littérature, les écrivains français sont nombreux à avancer masqués pour régler leurs comptes en confessions autobiographiques parfois vengeresses. Et l’autofiction, bien souvent, de se transformer alors en feuilleton judiciaire.

Après Yann Moix l’an passé, attaqué pour diffamation par son frère cadet, c’est au tour de Raphaël Enthoven de secouer la rentrée des lettres parisiennes. Dans Le Temps gagné, sorti fin août, le très médiatique philosophe se fait primoromancier pour dézinguer librement ceux qui furent ses proches; roman à clés où l’on reconnaît, derrière les noms d’emprunt, son père Jean-Paul, mais aussi BHL ou Carla Bruni entre autres figures évident

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