Remuer la boue
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Policier » Il faut prendre la peine de se mettre ces néologismes en bouche. Car le traducteur d’Andrea Camilleri, Serge Quadruppani, a dû rendre en français les originalités de la langue sicilienne, différente de l’italien. Il écrit alors «pinser» pour «penser», «s’arappeler» pour «se rappeler». Les habitués du romancier le savent. Et pour les autres… En quelques pages ces mots deviennent familiers et épicent cette nouvelle aventure du commissaire Montalbano racontée sous le titre La pyramide de boue.
A Vigàta, en Sicile, il pleut depuis une semaine, détrempant les sols. Dans un chantier, on retrouve le corps d’un homme, vêtu d’un caleçon. Plus loin, on découvre un vélo abandonné. Pourquoi ce type s’est-il fait tuer dans ce coin boueux? C’est ce qui va titiller l