Rêveries aux lisières du religieux
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François Debluë » Le poète vaudois prolonge les Ecritures en imaginant La Seconde mort de Lazare, et déploie ses vers voyageurs à l’ombre du sacré.
«Il cria d’une voix forte: «Lazare, sors!» Et le mort sortit, les pieds et les mains liés de bandes, et le visage enveloppé d’un linge.» Depuis le récit de Jean l’évangéliste, Lazare n’a cessé de revivre. Que d’artistes hantés par cette figure biblique, de l’ultime Bowie à la suicidaire Sylvia Plath. «Mourir est un art, comme tout le reste», écrit-elle dans Lady Lazarus. Ressusciter aussi, et c’est à ce dernier miracle du Christ que songe ici François Debluë.
Après les méditations D’un autre regard, le voilà qui rêve, le poète. En une centaine de chapitres parfois tr&eg