Roman fleuve d’une femme libre
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Ludmila Oulitskaïa » La grande dame de la littérature russe livre une saga familiale de six cents pages qui traverse un siècle d’histoire russe, entre utopie, choc de la révolution et douleurs intimes.
Née dans l’Oural, dix ans avant la mort de Staline, Oulitskaïa est la grande dame de la littérature russe de ces dernières décennies. Théâtre, roman, nouvelle, cinéma, elle se déploie dans presque tous les genres et son œuvre a une large résonance à l’étranger. Son précédent roman, Le chapiteau vert, offrait un portrait sublime de trois amis de collège devenus dissidents par amour de la littérature et révolte contre le régime soviétique. Embouchant à nouveau la trompette de la contestation, l’auteure livre cette fois un pavé encore plus volumineux. Six cents pages d’une saga familiale couvrant le spectre d’un bon siècle d’histoire russe entre utopie, choc de la révolution et douleurs intimes.
La fougue de la romancière n’a pas faibli et emporte toujours le lecteur. Au ce