Romands intimes
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Revue » Un numéro des Moments littéraires met à l’honneur les diaristes suisses, nombreux à s’épanouir dans l’ombre du monumental Journal d’Amiel.
Tenir un journal pour plonger en soi, se penser, annoter son existence ou la contempler à distance. Pratique de l’intime que nombre d’écrivains ont en partage, et particulièrement ici où Rousseau en rêveur et Benjamin Constant en secret ont fait figure de précurseurs. La Suisse romande, terreau propice à l’introspection?
Voire. Ni la «littérature romande» ni le genre diaristique ne se laissant enclore dans une définition précise, difficile d’en juger. «Rien de plus protéiforme que le journal dit intime: les frontières en sont aussi indécises que celles de «l’intime», et que celles de l’individu lui-m&