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Sarabande diabolique

D’habitude dramatique, la question du sexisme que la romancière Nathalie Azoulai place dans un pays imaginaire fait bien rire, pour une fois!

Nathalie Azoulai a obtenu le Prix Médicis en 2015 pour Titus n’aimait pas Bérénice. © Ph. Matsas/Stock
Nathalie Azoulai a obtenu le Prix Médicis en 2015 pour Titus n’aimait pas Bérénice. © Ph. Matsas/Stock

Ghania Adamo

Publié le 02.05.2020

Temps de lecture estimé : 6 minutes

Juvenia » Il existe un pays que le coronavirus n’a pas atteint, et pour cause: ce pays est imaginaire. Il s’appelle Juvenia et donne son nom au dernier opus de Nathalie Azoulai (auteure de l’excellent Titus n’aimait pas Bérénice, Prix Médicis 2015), paru en mars chez Stock. On ne sait rien de Juvenia sinon que c’est «une vieille république européenne (…) tapie dans l’ombre de la France»; que son parlement vient d’adopter en ce 27 janvier, «d’une année proche et lointaine de la nôtre», une loi interdisant l’union d’un homme avec une femme de 20 ans sa cadette. Toute personne contrevenant à cet ordre s’expose à une peine sévère. Les hommes d’âge mûr se cabrent, les épouses ménopausées se régalent et les bimbos racoleuses réclament la liberté de choi

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