Sauver la face
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Dominique de Rivaz » Le sujet pourtant est sérieux. Le corps qui vieillit, les derniers instants jusqu’à l’ultime soupir, la malédiction de la fin inexorable. Mais Dominique de Rivaz, décidément, préfère le sourire en coin, le regard vache, l’affrontement un pas de côté. Son dernier opus, ni nouvelles ni haïkus, est décalé et souvent drôle. Si la cinéaste et auteure doit tirer sa révérence les pieds devant, c’est avec panache. Elle ne laissera pas son squelette et ses maux lui dicter leur loi, elle ne laissera pas la «jeunesse de dix-sept ans» s’en sortir comme ça.
Dans Le Monsieur qui vendait des choses inutiles, son «je» est foncièrement universel: les inévitables interrogations sur la finitude du vivant viendront tôt ou tard chatouiller ou déranger tout un chacun…