Séductrice en diable
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Jean-Michel Olivier » Sous influence nervalienne, l’écrivain genevois s’adonne au romantisme noir dans un conte hanté par une femme luciférienne… et par sa propre biographie.
Jean-Michel Olivier se joue du monde. Son œuvre, d’une trentaine d’ouvrages parfois primés, emprunte volontiers à la satire sociale ou à la fable voltairienne pour étaler ses sarcasmes littéraires. Regard d’ironie joueuse que l’écrivain genevois, ne renonçant pas aux stéréotypes, pose sur nos vacuités contemporaines aussi bien que sur cet éternel mystère féminin qui hante ses romans. Ceux-ci tracent un sillon cohérent dans lequel s’inscrit Lucie d’enfer.
On y retrouve le Simon de Passion noire (2017), passé de la trentaine à la cinquantaine, toujours aussi tourmenté par l’autre sex