Tout change, même l’Islande
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Roman » Une ferme perdue aux confins de l’Islande. Des moutons, des champs de lave, des prières récitées constamment… la routine en ce XXe siècle. Ce train-train ne survivra toutefois pas à la Seconde Guerre mondiale, dont le fracas résonnera jusque dans ces terres toujours moins isolées. Deux Anglais débarquent ainsi dans l’intimité d’une famille islandaise, racontent leur pays, nourrissent l’imagination de ces insulaires et particulièrement des deux fillettes de la maisonnée. Après leur départ, c’est un Allemand qui se cache dans la région, pour fuir ses compatriotes aux visées conquérantes. Lui aussi fascine les enfants par sa culture et il apporte même l’électricité grâce à une éolienne. Quand les soldats britanniques roulent des mécaniques sur les plages, ils amènent du chocolat mais aussi des problèmes. Puis viendront les bordels, les dollars par liasses et les touristes. Dans Il n’en revint que trois de Gudbergur Bergsson, le monde et même l’île nordique changent irrémédiab