Un bouquet de ronces
Temps de lecture estimé : 1 minute
Poésie » Entrée en littérature par la voie romanesque, Cécile Coulon a reçu en novembre dernier le Prix Apollinaire pour ce premier recueil, Les Ronces. Un bouquet de poèmes enracinés en Auvergne où elle est née en 1990, «dans la paume de cette France/où les araignées soupirent/ l’hiver». Entouré de montagnes qui sont des volcans, ce petit village aux consonances mythologiques, Eyzahut, est un décor minéral où le souffle de l’écriture attise le souvenir: «C’est peut-être du feu de mon enfance/la dernière braise.» Alors il faut grandir, partir, écrire la «possibilité d’un avenir».
Publiés dans un premier temps sur Facebook, ces poèmes d’amour et de rage, de vie quotidienne et de mort lointaine, déploient leur lyrisme dans une veine très narrative, en petites histoires soigneusement articulées. Une poésie vive et âpre, pleine de griffures, de doutes et de douleurs, certes pas exempte de clichés bucoliques mais toujours accessible dans son ambition de raconter plutôt que de sug