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Un café nommé Martinique

Un café nommé Martinique
Un café nommé Martinique
Publié le 11.04.2020

Temps de lecture estimé : 1 minute

Raphaël Confiant » Qui n’aime pas le café? L’écrivain martiniquais Raphaël Confiant relate avec Grand café Martinique la façon dont Gabriel-Mathieu d’Erchigny de Clieu a introduit le café en Martinique au XVIIIe siècle. C’est un roman qui résonne par-delà les siècles, l’île produisant toujours du café aujourd’hui.

Tout débute avec deux plants de café volés au Jardin des Plantes, donc à leur protecteur, le Roi-Soleil. Puis vient la traversée, qui occupe l’essentiel du roman. Elle est ardue: bonaces, tensions interpersonnelles, maladies. Pourquoi faut-il arroser les plants alors que des humains meurent de soif à bord?

Recréant une époque, l’écrivain décrit en mots flamboyants et en néologismes ensoleillés la société martiniquaise d’antan. S’y côtoient mulâtres, esclaves, Français récemment installés et colons anciens – ces créoles jaloux de leurs prérogatives. Mais c’est le café, ce produit sympa, qui est le héros de Grand café Martinique. L’écrivain nourrit l’épopée de

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