Un polar pas téléphoné
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Roman » La démarche, déjà, était amusante: huit écrivains se sont relayés en février dernier dans La Cabinerie, l’ancienne cabine téléphonique du quartier d’Alt à Fribourg transformée en lieu artistique, pour fabriquer un roman. Ils se sont rencontrés juste une heure avant le début des hostilités, afin de choisir un titre, L’altitude des orties, et une intrigue. Pendant 50 heures, ils ont noirci des pages, poursuivant le travail des autres, non pas comme un cadavre exquis, puisqu’ils pouvaient lire les mots de leurs prédécesseurs, mais comme d’exquis cadavres. Car il s’agit bien d’un polar qu’ont écrit à 16 mains Fred Bocquet, Eric Bulliard, Sébastien G. Couture, Blaise Hofmann, Julie Moulin, Michaël Perruchoud, Bertrand Tappy et Lolvé Tillmanns.
Le résultat est bluffant. On ne perçoit pas de rupture de style, on est embarqué dans cette histoire dont les rebondissements sont piquants (et pas seulement pour cette histoire d’orties). Des photographies des écrivains en pleine c