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Une micropoésie du confinement

Le concours de haïku lancé par le Printemps de la poésie court jusqu’à jeudi. A vos plumes (et ciseaux)

Le haïku ne se limite pas à évoquer obligatoirement la nature et les saisons. Loin de là. Il s’ancre très bien dans le banal et le quotidien. © Juanma Clemente-Alloza/Unsplash
Le haïku ne se limite pas à évoquer obligatoirement la nature et les saisons. Loin de là. Il s’ancre très bien dans le banal et le quotidien. © Juanma Clemente-Alloza/Unsplash

Gilles Labarthe

Publié le 27.04.2020

Temps de lecture estimé : 9 minutes

Mots » «Un monde/qui souffre/sous un manteau de fleurs». Depuis des siècles, la forme si modeste et épurée à l’extrême du haïku exprime à merveille les sentiments les plus profonds, comme les impressions les plus fugaces. Voyez ce micropoème de Kobayashi Yataro (1763-1827), maître du haïku et poète pèlerin, mieux connu sous son nom de plume (Issa): avec ses trois lignes seulement et sa poignée de syllabes si légère, il n’a pas pris une ride. Il aurait pu être composé pour évoquer ce printemps 2020, si étrange, si douloureux pour les victimes de cette pandémie et leurs proches. Mais le haïku célèbre aussi la joie, l’amour, l’émerveillement, la nature et toutes les émotions qu’elle suscite en nous. Sa palette est infinie.

Au-delà des règles strictes,

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