Wandelère, partage du thé
Temps de lecture estimé : 4 minutes
Rencontre » Le poète fribourgeois consacre un essai savoureux à cette boisson dont la littérature semble parler toujours sans y goûter jamais.
Nul besoin de s’inviter à l’heure du thé, car elles sont ici plurielles et si l’homme en a la science infuse, c’est qu’il en boit à journée faite. On sonne donc chez Frédéric Wandelère sans cérémonie, au seuil de l’après-midi, pour dresser le portrait du poète en gourmet, lui qui consacre une savoureuse ode documentaire à cette boisson séculaire.
Aucune cérémonie mais c’est un temple, face aux falaises de la Basse. Haute maison médiévale incrustée de béton nu façon Corbu par l’architecte Jean Pythoud, où une iconique chaise longue LC4 est entourée de bibelots tintinophiles, de porcelaines peintes, d’une exhaustive discographie de Lieder, et de livres. Et de livres, et de livres. «Difficile d’en ajouter encore», concède le Fribourgeois en levant le regard jusqu’au plafond que semblent soutenir ces milliers d’ouvrages. A portée de