Paléo, ou l'effet Placebo
La messe romande des musiques mondialisées aligne les inoffensives gloires sur le retour et petits princes du stream, derrière lesquels se niche un formidable vivier de découvertes
Thierry Raboud
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Le placebo désigne une substance dénuée de tout principe actif, mais qui toutefois peut améliorer l'état d'un malade. Un remède efficace en contexte festivalier, toujours fragile, où les têtes d'affiche se révèlent souvent aussi pauvres en substance artistique que riches en promesses de bonne santé économique. «Elles sont indispensables à tout festival pour faire tourner la machine», confessait Jacques Monnier, programmateur de Paléo, à l'heure de présenter les grandes lignes du prochain rendez-vous nyonnais.
On savait déjà, depuis le début de l'année, que Céline Dion ne serait pas de la partie pour fêter le 50e anniversaire de ce petit festival folk (50 personnes pour un groupe bluegrass dans la salle communale) devenu messe des musiques mondialisées (50000 personnes par soir sur un c