A Cully, le jazz dans le vent
Après une édition rafraîchie, le festival continue vaillamment son exploration des musiques improvisées
Thierry Raboud
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Groove » Se relever après la bise. Ce printemps, le Cully Jazz a subi un coup de froid qui a réfrigéré les ardeurs des trinqueurs et pesé sur le fragile budget, d’autant que la billetterie avait également connu un sérieux trou d’air. «Nous n’avons pas atteint nos objectifs, à cause de la météo mais aussi de la trop grande offre culturelle en cette année de Fête des vignerons», a indiqué mercredi le codirecteur Guillaume Potterat. Et d’offrir un tire-bouchon aux journalistes invités; manière d’invoquer Jean Rosset à l’heure de l’apéro, ce soleil vaudois jadis chanté par Gilles, sur lequel compte une manifestation dont les finances dépendent pour 40% des ventes de nourriture et boissons.
Les caprices de l’astre fier auront donc creusé un déficit de 58 000 francs. «Le Cully Jazz n’est pas en péril, grâce à nos réserves mais aussi aux changements que nous avons pu opérer dans notre organisation interne. Mais nous avons choisi de ne pas modifier notre formule habituelle ni les gr