A l’italienne
Temps de lecture estimé : moins d'1 minute
Baroque » Voilà un second disque «à programme», dédié au goût du public londonien pour la musique de style italien, goût nourri par sa passion de l’opéra, à l’époque où la gloire de Haendel rayonne dans la capitale anglaise. Dans les années 1720, on apprécie encore Corelli, le modèle, arrangé ici par Schickhardt, et on joue dans les cours et les salons Babell et Geminiani. Ces années marquent aussi une transition dans les bois: la flûte à bec laisse doucement la place au traverso. On peut les entendre les deux dans des concertos et des sonates, voire réunis dans la même œuvre. L’ensemble La Rêveuse donne vie au foisonnement instrumental de ces années-là et recrée l’ambiance baroque que l’on savait apprécier à Londres au début du XVIIIe siècle. EH