A la recherche du violon de Bach
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Baroque » Ce violon-là n’est pas aussi flamboyant que celui d’un Vivaldi. Il a ses fragilités, des délicatesses de prince plus que l’imposante assurance d’un roi. Non pas que les mouvements rapides et les tuttis ne brillent pas, c’est plutôt qu’on a aimé la dentelle des mouvements lents, cette manière de chercher des sonorités chaque fois nouvelles ou de s’intégrer différemment selon l’effectif, chambriste ou orchestral. C’est Isabelle Faust qui donne de la chair et du cœur au violon de Bach, dans des concertos, des sinfonias, des sonates, de sonates en trio, une suite – certaines étant des reconstitutions pour le violon, à la recherche du son, de l’idiome original. La soliste tantôt se fond dans les timbres de l’Akademie für Alte Musik de Berlin, tantôt s’en échappe, dans des œuvres connu